Dans les chaussures de Juliette Willmann, le ski freeride au féminin

Dans les chaussures de #1 Juliette Willman

À l’aube de sa deuxième année sur le Freeride World Tour, Juliette Willmann vise les sommets du ski freeride mondial. Après un premier hiver riche d’apprentissages, conclu à une 7ème place « encourageante mais loin d’être satisfaisante », la jeune athlète de 23 ans assume un discours ambitieux. Vous savez, cette ambition qui danse comme une flamme dans le regard des champions. Une ambition doublée d’une force de caractère peu commune qui se retranscrit dans une glisse faite de puissance, finesse et précision. Une virtuosité technique travaillée dans ses Alpes du Sud natales et héritée de dix années de ski alpin. Une discipline à laquelle elle a préféré le ski freeride, il y a de cela 4 années, pour laisser libre cours à ses envies de poudreuse et assouvir son amour des grands espaces.

Équipée depuis cet hiver par Sidas, celle qui considère le confort de ses pieds comme un véritable levier de performance se livre sur ses objectifs pour la saison à venir, sa vision du ski freeride et son ressenti sur nos semelles, testées pour la première fois lors de son trip au Chili.  

Rencontre avec Juliette Willmann, freerideuse qui aime la montagne au sens large. Mais surtout sur des skis larges. 

 

2020, LE PODIUM DU FREERIDE WORLD TOUR EN LIGNE DE MIRE

L’hiver dernier, tu as effectué ta première année chez les « grands », sur le Freeride World Tour. Comment juges-tu cette première saison sur le circuit de référence du ski freeride mondial ?

Le bilan est assez mitigé au sens où je ne suis pas forcément satisfaite des résultats obtenus mais plutôt contente de tout ce que j’ai pu apprendre. J’ai emmagasiné beaucoup d’expérience. J’en ressors grandie en tant qu’athlète. Après ma première place sur le circuit européen en 2018, j’ai eu l’impression d’être parachutée dans le grand monde, sans vraiment être à ma place. Comme si je venais de griller une étape. J’ai souffert d’un manque de confiance en moi. Néanmoins, je n’ai rien lâché et à la fin de l’hiver, j’ai enfin atteint le niveau technique que je souhaitais. C’est de bon augure.

 

Quels sont les principaux apprentissages que tu as pu tirer de cette première saison sur le Freeride World Tour ?

La marche entre le circuit européen et le monde des grands était vraiment haute. Ici, tout est décuplé… Le niveau, la médiatisation, les sollicitations. Un petit temps d’adaptation est nécessaire pour apprendre à gérer cette pression nouvelle, pour être capable d’entrer au moment opportun dans sa bulle et se focaliser uniquement sur son ski. J’ai aussi beaucoup travaillé sur l’aspect mental, gagné en maturité. Désormais, j’ai plus de confiance en moi.

 

Fort de ces apprentissages, quelles sont tes ambitions pour la saison à venir ?

(Du tac o tac) Accrocher les podiums ! Et montrer de quoi je suis capable en réalisant de belles lignes. Je suis vraiment remontée pour la saison à venir.

 

Avec cette première année de recul, quels sont selon toi tes points forts et points faibles vis-à-vis des meilleures mondiales ?

Mon gros avantage, c’est mon passif alpin. J’ai fait du piquet pendant près de 10 ans en compétition. Cela m’offre de super bases techniques. Par contre, le revers de la médaille, c’est que je n’ai jamais travaillé la dimension « freestyle ». Dès qu’il s’agit de s’élever un peu dans les airs, cela devient plus compliqué. J’ai encore des lacunes sur les sauts, les figures. Du coup, je passe beaucoup de temps au park et sur le trampoline pour les combler.

 

SKIER SANS DOULEUR AUX PIEDS, UNE DES CLÉS DE LA PERFORMANCE

En quoi te sentir bien dans tes chaussures est fondamental pour bien skier ?

Se sentir bien dans ses chaussures, c’est l’élément le plus important à mes yeux. Rien ne sert d’avoir de bons skis si tu n’es pas bien dans tes chaussures puisque tu n’auras aucune chance de les contrôler comme tu le souhaites. Tout part du maintien du pied. Cela définit l’intensité et la précision que je vais pouvoir mettre dans mon ski, dans mes virages.

 

Le ski freeride sollicite-t-il les pieds du skieur de façon spécifique ?

La notion de confort est vraiment prépondérante en freeride, au contraire du ski alpin qui n’offre aucune tolérance, avec des chaussures extrêmement rigides. En freeride, tu peux garder tes chaussures pendant des journées entières, avec des usages très variés. Marcher pour des approches, sauter des barres, envoyer du gros dans la poudreuse… Tu montes, tu descends, tu transpires, tu as chaud, tu as froid… Les chaussures de ski freeride sont un peu moins rigides et précises qu’en alpin, mais beaucoup plus confortables. C’est indispensable !

 

Qu’est ce qui a justifié ton choix d’utiliser des semelles SIDAS ?

Il y a deux raisons principales à cela. Tout d’abord, ma blessure, en 2016, avec une rupture des ligaments croisés du genou. Ensuite, ma pointure : du 36 ! J’ai de tout petits pieds ! Par conséquent, j’ai beaucoup de mal à trouver une chaussure qui m’aille, dans laquelle je n’ai pas la sensation de « nager ». Les semelles sont ainsi devenues un élément primordial pour être la plus performante possible.

 

Quelles semelles utilises-tu ? Peux-tu nous raconter ton premier contact, tes premières descentes avec celles-ci ?

J’alterne entre deux options, en fonction de ma pratique. Cet automne, je suis parti près de 3 semaines au Chili, pour faire du ski de randonnée, notamment sur des volcans. La neige était incroyable, 10 à 15 cm de poudreuse fraîche tous les matins. Le programme était assez varié. On réalisait entre 1 à 4 heures d’ascension par jour. Du coup, durant ce trip free-rando, j’ai utilisé mes chaussures à chaussons injectés. Cependant, dès lors que je suis revenu en Europe pour continuer ma préparation, j’ai opté pour les semelles Custom Winter Pro, plus adaptées aux conditions exigeantes et à l’engagement du ski freeride en compétition. 

 

Quels sont les principaux bénéfices ressentis grâce aux semelles ?

J’ai cette sensation hyper agréable de combler l’ensemble des espaces disponibles dans ma chaussure. Il n’y a pas de « jeu », de vide… Je suis parfaitement emmitouflé. Cela offre deux avantages énormes. Le confort d’abord, qui me permet d’oublier mes pieds et de me focaliser uniquement sur mon ski, sur ma ligne. La performance ensuite, puisqu’ainsi, je suis beaucoup plus précise et réactive dans mes trajectoires. (Un temps de réflexion) En fait, j’ai l’impression que l’ensemble de mon pied est en contact avec la chaussure, que cela m’assure un maintien parfait de la voûte plantaire, un soutien de l’arche. Dès lors, ce gain en confort accroît ma confiance en mon matériel. Cela me libère d’un poids. Mentalement, je suis dans de meilleures dispositions pour performer. 

 

Utilises-tu d’autres produits SIDAS que les semelles ?

Oui ! En réalité, j’en utilise même beaucoup puisque je complète mes chaussures de ski par pas moins de 3 produits SIDAS. Tout d’abord les semelles, mais également le Booster Strap Sidas, qui permet de combler le vide entre mon tibia et la languette du chausson. Ensuite, je ne ride jamais sans mes protections tibiales en gel, qui me soulagent de toutes les pressions liées au contact de la chaussure de ski. Je suis très sensible au niveau des tibias et ce combo de 3 produits me permet de skier sans douleurs aux pieds ! Enfin, je viens de recevoir l’ensemble de la gamme des chaussettes développées par la marque. Je vais profiter de l’avant-saison pour toutes les essayer et déterminer laquelle m’accompagnera en compétition !

 

NOS SEMELLES : LE SKI FREERIDE SANS DOULEUR AUX PIEDS

1 / LE MAINTIEN DU PIED

La semelle permet au pied de combler tous les espaces disponibles dans la chaussure. Pas de « jeu » ni de « vide » qui pourraient faire que votre pied nage dans le chausson. Une plus-value énorme en termes de confort mais également de performance, avec plus de précision et de puissance dans vos trajectoires.

 

2 / ZÉRO FROTTEMENT

Ce parfait soutien de l’arche plantaire vous immunise du risque de frottements et donc d’ampoules, surtout dans une pratique, le ski freeride, où les marches d’approche sont nombreuses.

 

3 / ZÉRO SURPRESSION

Ce maintien du pied permet d’éviter toute zone de surpression puisque vous vous sentez parfaitement emmitouflé sans avoir besoin de trop serrer les crochets de vos chaussures. Vous évitez ainsi ces points de compression douloureux et autoriser cette bonne circulation sanguine vous protégeant du froid.

 

4 / CONFORT & CHALEUR TOUTE LA JOURNÉE

En ski freeride, vous marchez, descendez, remarchez, redescendez… Votre pied est mis à rude épreuve et ce durant une journée complète. Les semelles offrent alors un gain non-négligeable en termes de confort, sur le long terme, peu importe les différents efforts auxquels vous soumettez vos pieds. L’apport de chaleur est encore plus significatif si vous vous munissez de nos semelles recouvertes de laine mérino.

 

5 / PLUS DE PLAISIR

Être bien dans ses chaussures de ski, oublier ses pieds, c’est la promesse d’être totalement focalisé sur son ski, sur sa ligne… et de profiter pleinement de l’instant présent. Notre rôle est de faciliter votre plaisir.

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